Un voyage photographique entre ombre et clarté

Dans l’imaginaire collectif, le phare veille. Il guide les navigateurs, perce les brumes et défie les tempêtes. Mais derrière sa fonction première se cache une architecture intérieure fascinante. Cette série photographique vous invite à explorer ces géants solitaires non pas depuis leur sommet, face à l’horizon, mais depuis leur cœur, les yeux rivés vers le bas.

C’est dans cette perspective inattendue que naît une réflexion : et si la descente révélait plus que l’ascension ? En suivant ces spirales hypnotiques, chaque cliché devient une invitation à la contemplation, un labyrinthe vertical où chaque marche est une pensée, chaque courbe une introspection.

Phare de la Coubre : entre mystère et géométrie

Parmi les lieux capturés dans cette série, le phare de la Coubre occupe une place centrale. Dressé face à l’océan Atlantique, à l’orée de la forêt domaniale de La Coubre, ce phare emblématique offre, à l’intérieur, une structure vertigineuse. Sa rampe hélicoïdale, au graphisme presque abstrait, devient un sujet en soi : lumière rasante, jeux d’ombres, texture brute… L’œil du photographe saisit ici la poésie du béton et la grâce d’un mouvement figé.

Une série pensée comme une méditation visuelle

Chaque image de cette série interroge notre perception de la verticalité, de la solitude et de la lumière. Le phare, souvent photographié pour ses panoramas, est ici réinventé comme un symbole intérieur : un chemin vers nous-mêmes, en spirale.
Ce projet photographique n’est pas seulement un hommage aux bâtisseurs ou aux navigateurs, mais aussi aux voyageurs intérieurs que nous sommes tous.